En Centrafrique, un vent de contestation souffle sur la scène politique. Debout comme un seul homme, des milliers de Centrafricains sont descendus dans les rues de Bangui et d’autres villes du pays pour exprimer fermement leur colère et opposition au projet de troisième mandat du Président Faustin Archange Touadéra.. Cette mobilisation, initiée par les responsables du BRDC, s’est déroulée sans corruption, ni distribution d’argent, témoignant d’un mécontentement populaire profond et authentique des Centrafricains.
Le bilan du Président Touadera, après plus de huit ans au pouvoir, est sévèrement critiqué selon des sources et des données fiables. Ses deux mandats n’ont pas réussi à améliorer les conditions de vie des citoyens. La population se retrouve toujours sans électricité, sans eau potable, et avec un accès difficile aux soins de santé et à la nourriture. La capitale est plongée dans l’obscurité, et seuls les détenteurs de groupes électrogènes peuvent échapper aux coupures chroniques de courant.
Le coût de la vie a considérablement augmenté sous la présidence de Touadéra. Le prix du carburant, par exemple, a presque doublé, passant de 800 à 1500 francs le litre, et devient de plus en plus rare. Cette situation économique précaire pousse de nombreux Centrafricains malgré eux et avec le ventre vide, à accepter parfois des billets de 1000 FCFA, pour assister aux rassemblements du MCU et acclamer le Président Touadera, une pratique de survie dans un contexte de grande pauvreté.
La mobilisation du BRDC envoie un signal fort au Président Touadera et à son entourage. Le manque de leadership et l’absence de réalisations concrètes sont au cœur des critiques, qui ont fait de lui un Président sans bilan. Après huit ans au pouvoir, le parti présidentiel devrait présenter un bilan tangible, notamment en matière d’infrastructures et de gestion des ressources minières. Cependant, l’entourage du Chef de l’État semble plus préoccupé par la neutralisation des adversaires politiques que par la présentation de résultats concrets.
En conclusion, cette manifestation marque un tournant dans la politique centrafricaine. Elle reflète l’aspiration du peuple à un changement et à une gouvernance plus efficace et transparente. La grogne populaire augmente.
Dossier à suivre…