Touadéra

Centrafrique : La stratégie de manipulation du Président Touadéra avec une série de projets inachevés et des promesses non tenues

À l’approche de la fin de son deuxième mandat, après huit années de pouvoir, le Président Faustin-Archange Touadéra tente désespérément de redorer son blason. Maître incontesté de la manipulation politique, il s’efforce de compenser l’absence criante d’un bilan tangible par une opération de séduction aussi tardive que désespérée. Cette manœuvre, grossière et transparente, vise à préparer le terrain pour sa candidature aux élections à venir, en dépit d’un bilan catastrophique.

Sur la page officielle de la présidence, intitulée « La RENAISSANCE » et à travers une publication datée du 11 avril 2025, les administrateurs peinent à trouver des images ou des vidéos attestant des réalisations concrètes du Président Touadéra. Pourtant, la Presse Présidentielle s’efforce de dresser un bilan flatteur, en mettant en avant des projets dont la portée réelle reste à démontrer. Une analyse critique s’impose pour dévoiler la supercherie.

Le gouvernement se targue d’avoir fourni de gros efforts dans le domaine des transports et de l’équipement, conformément à la lettre de mission reçue du Président de la République. Cependant, la réalité sur le terrain contredit ces affirmations. Les routes sont en état de dégradation avancée, les infrastructures sont inachevées, et les projets annoncés peinent à trouver des financements en raison de la gabegie financière et de l’opacité de la gestion des fonds publics.

Plutôt que de transformer les richesses naturelles de la Centrafrique pour développer le pays grâce à des ressources propres, le Président Touadéra préfère céder ces richesses aux mercenaires du groupe Wagner et aux Rwandais. Ces derniers lui promettent de l’aider à garder le pouvoir éternellement, en échange de l’exploitation des ressources naturelles du pays. Cette stratégie de cession des richesses nationales est non seulement une trahison du peuple centrafricain, mais aussi une menace pour la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays.

La gabegie financière et l’opacité de la gestion des fonds publics sont les principales causes de l’échec des projets annoncés par le Président Touadéra. Les institutions financières internationales ont fermé la porte au régime, en raison de sa mauvaise gouvernance et de son incapacité à rendre des comptes. Le Président Touadéra et son parti, le Mouvement Cœurs Unis (MCU), sont isolés sur la scène internationale, et leurs tentatives désespérées de séduction ne trompent personne.

Pour masquer son bilan désastreux, le président Touadéra et le MCU organisent chaque semaine des fêtes intempestives à coût de centaines de millions de francs CFA. Cet argent, qui aurait pu servir à fournir des tables-bancs dans les écoles qui en manquent cruellement partout dans le pays, est gaspillé dans des festivités inutiles. De plus, le régime achète le soutien des jeunes à coups de 1 000 francs CFA chacun pour organiser des marches de soutien, des manifestations orchestrées qui ne trompent personne. Un Président au bilan positif n’aurait pas besoin de telles mascarades pour convaincre son peuple.

Quelle honte ! Le MCU ose se vanter de promouvoir les réalisations de son Président, alors que celles-ci ne sont que des artifices destinés à masquer l’absence de véritable progrès. Aucun bilan, aussi embelli soit-il, ne saurait séduire le peuple centrafricain, encore moins les investisseurs étrangers. Le lancement précipité de travaux de réfection des routes n’est rien d’autre qu’une tentative désespérée de sauver les apparences. Après huit ans de pouvoir, le Président Touadéra laisse à la population le soin de vanter un bilan inexistant.

Cette stratégie de manipulation, orchestrée avec cynisme, ne fait que renforcer le mépris du peuple centrafricain pour une gouvernance opaque et autoritaire. Le peuple centrafricain mérite mieux que des promesses non tenues et des projets inachevés. Il est temps de lever le voile sur la réalité du bilan catastrophique du président Touadéra et de réclamer des comptes.

Le président Touadéra et son gouvernement démontrent une fois de plus leur irresponsabilité et leur déconnexion des réalités du pays. En préférant organiser des fêtes somptueuses et acheter le soutien des jeunes plutôt que d’investir dans l’éducation et les infrastructures, ils trahissent la confiance du peuple centrafricain. Cette gouvernance, fondée sur la manipulation et la corruption, ne peut que mener le pays à la ruine.

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